Etape 4 - De Buda au Pont des Chaînes

Vendredi 7 octobre 2011. Sur le chemin du retour, les rues baroques de Buda*** illuminées par la lumière des réverbères brillent de mille feux. On se croirait plongé dans un conte de fées !

A quelques mètres de là, je reprends le funiculaire et ses cabines antiques. Direction les rives du Danuble.

Au pied de la colline, le Pont des chaînes*** déroulent son long tablier de lumière. Les voitures filent à toutes vitesse trouant la nuit de leurs phares jaunes. Les tramways passent aussi en secouant toute la structure. Il est le premier pont à avoir enjambé le Danube. Avant lui, on utilisait des bacs ou des pontons flottants, héritage de l'occupation turque. Construit entre 1839 et et 1849 par une équipe britannique, il est suspendu à plusieurs chaînes entre les deux grands arcs de triomphe des deux piles. Deux lions de pierre gardent farouchement chaque extrémité du pont. Détruit en grande partie par les bombardements pendant la Seconde Guerre mondiale, il fut reconstruit à l'identique en 1849 pour son centenaire.

Direction Pest. Je traverse le pont des Chaînes, puis oblique à droite et longe le Danube***. Ce fleuve est gigantesque. Un géant qui coule au milieu de la ville. Quatre grands ponts le traversent. La route est encore longue avant de rejoindre le Swing Hôtel, sur Ferenc körút... L'hôtel Tomas que j'avais réservé était complet. Du coup, je suis encore plus excentré que je ne le pensais ! Je prends en photo le sublime pont Erzsebet Hid, le musée d'art déco, et me dirige vers le centre. J'ai faim !

Le Routard m'indique Kaltenberg, face au musée des arts décos. Un type très antipathique me reçoit et m'envoit bouler ! "Tout est plein" Tant pis, ce restaurant bâti au milieu d'une longue cave me semblait assez réputé. En direction de l'hôtel, je trouve un bistrot ouvert rue Rodoy. Ambiance festive et nuée d'étudiants. Le patron se plie en quatre et me trouve une place. Au menu : boeuf en sauce assaisonné de poivrons, petits légumes et pommes de terre. Pas génial, mais moins mauvais que je ne pensais. La pluie a cessé. Il est grand temps d'aller me reposer...